Fonctionnaires, vérités et contre-vérités… ( Deuxième partie)

Fonctionnaires, des prétoriens à qui on prête des troupes recrutées par décisions qui ne sont pas les leurs…

 

La fonction publique territoriale a vu ses effectifs croître d’environ 30% en 15 ans. Cependant, encore faut-il regarder à la loupe les secteurs où cette « inflation » d’emplois trouve ses origines. (400 000 agents en plus).

Globalement, ces augmentations se retrouvent dans les communes ou structures intercommunautaires, qui, dans le cadre des intercommunalités choisies ou plus souvent forcées, il a fallu recruter à tour de bras pour répondre aux nouveaux défis, alors même que la mise en place de ces intercommunalités avaient officiellement pour objectif de créer – amusons-nous un peu avec les mots-  une «  synergie des compétences tout en optimisant la gestion des coûts pour des services mettant l’administré au cœur des politiques locales » ( un langage que nous inventons pour plagier le parler qui transforme des mots en actes contraires aux pensées et autres prétendues avancées modernistes sur les fusions de services, ces exemples étant applicables aux ministères, en services centraux et déconcentrés… qui eux en plus doivent faire plus avec moins).

De même, la réforme dite des rythmes scolaires a eu pour effet d’accroître les effectifs d’environ 8000 recrutements, recrutés et rémunérés par les collectivités, sur décision du pouvoir politique national. Les mêmes qui décident d’imposer leurs décisions, malgré parfois une opposition majoritaire des administrés, mais qui laissent l’addition à régler aux autres… tout en faisant appel aux meilleurs tragédiens pour tenter d’émouvoir l’auditoire concernant la dérive des déficits publics.

Et encore… 20% des agents de la fonction publique territoriale ne sont pas titulaires, soit un pourcentage supérieur d’environ de 30% à celui des autres fonctions publiques. Une « précarité » qui est loin de certains clichés de l’emploi à vie des fonctionnaires, grassement payés à tout faire pour ne pas avoir à travailler.

A suivre