Le syndicat national FO TEFP a été informé de l’agression violente qu’a subi un de notre collègue en Corse du sud. Notre
collègue, intervenant sur un chantier pour faire cesser une situation
de danger grave et imminent de risque de chute de hauteur, a été
outragé, menacé et frappé. Notre syndicat apporte tout son soutien à notre collègue. Les autres agents de l’inspection du travail de Corse ont débrayé face à cette situation, nous les soutenons également. Cette situation inacceptable doit faire l’objet d’une réaction immédiate de la part des pouvoirs publics, en premier lieu du ministère du travail. L’acte abominable doit être condamné par voie de communiqué de presse. Le ministère du travail doit activer tous les leviers dont il dispose pour que l’auteur de ces actes soit jugé dans les meilleurs délais. Le ministère du travail doit prendre des mesures conservatoires immédiates de protection de ses agents, et notamment de ceux qui exercent leurs missions en section d’inspection. Le code du travail s’applique aussi aux pouvoirs publics, dans le domaine de la santé et de la sécurité. Ce fait gravissime n’est pas isolé. Régulièrement, des agents, et très souvent en section d’inspection, sont victimes d’actes répréhensibles (pas plus tard que la semaine dernière dans un département de métropole). Le syndicat FO TEFP suivra de très près l’évolution de cette affaire. Nous ne voulons pas que ces actes voient de nouveau le jour. Nous ne voulons pas d’un nouveau Saussignac ! Le ministère doit également recruter et former dès maintenant un nombre d’agents de contrôle pour pallier aux sous effectifs, que chaque section vacante ne le soit plus, et prévoir une GPEC digne de ce nom. |