Un inspecteur élève
du travail est passé en CAP disciplinaire le 9 septembre 2022. Ce collègue
risque d’être révoqué : en effet, les représentants de l’administration
ont considéré que les faits qui lui étaient reprochés étaient fautifs.
Pour FO TEFP,
c’est tout le contraire !
FO TEFP réitère sa position. Le dossier est objectivement vide ! Dans
le secteur privé, en droit, un inspecteur du travail aurait refusé
l’autorisation de licenciement. Si les faits reprochés dans le cadre de la
formation sont matériellement établis et imputables à notre collègue, ils ne
sont tout simplement pas sanctionnables… car les faits ne sont tout
simplement pas fautifs !
Au mieux,
l’Administration chercherait-elle à faire un exemple ? La machine se
serait-elle emballée ? Une sanction interrogerait nécessairement notre
organisation syndicale quant à l’existence d’un traitement différencié ou
discriminatoire à l’INTEFP et dans notre ministère.
Une sanction
injustifiée ne ferait qu’accroître la défiance des agents envers le ministère.
Un énième exemple du pot de terre contre le pot de fer. Le sentiment que quoi
qu’on fasse, il serait possible d’ être mis à la porte sur un fait du prince.
Un tournant inquiétant vers un management par la peur … alors même que la
procédure disciplinaire dans son déroulé pose vraiment beaucoup de questions.
FO TEFP appelle notre Ministre à
ne pas prendre de sanction.
Nous demandons à notre Ministre du Travail de raisonner sur la base de faits réels, dans une logique d’apaisement, ce qui serait perçu par les agents comme une décision juste et un geste fort à leur égard.