Élections professionnelles pour les CSA des services déconcentrés DDETS et DDETSPP : le Titanic a coulé !

Depuis de nombreuses semaines, les organisations syndicales dont FO DDI avaient fait remonter au ministère de l’intérieur les centaines de dysfonctionnements liés aux listes électorales pour les élections professionnelles.

En urgence, le ministère de l’intérieur a pris un arrêté le 30 novembre 2022 en fin de journée pour suspendre le vote électronique – au motif que les organisations syndicales avaient fait remonter trop d’incohérences sur les listes électorales et organiser les élections « à l’urne » sur le seul jour du 8 décembre 2022. On croit rêver ! La majorité des directions locales, des SGC et les organisations syndicales avaient remonté en temps et en heure des listes fiabilisées. Visiblement, pour rien ! Les taux d’erreur varient de 5 à 25% (plus de 50% de manière exceptionnelle) !  Des collègues décédés ont le droit de vote (ce n’est pas une blague !). Rappelons que le ministère de l’intérieur organise d’autres élections (présidentielle, législatives…) : c’est très inquiétant.

Nous sommes consternés et adressons tout notre soutien aux agents des SGCD qui avaient pourtant fait leur travail de fiabilisation des listes électorales.

A ce stade, aucune information officielle n’est transmise hormis l’organisation du vote à l’urne, quid des absents, du vote par correspondance, par procuration, des agents qui seront en congés pour lesquels à ce stade et pour ces publics rien n’est prévu : les votes devant se faire exclusivement à l’urne….  Il existe bien une note, mais elle serait toujours en projet. Pour FO TEFP, cette situation est inadmissible ! Quel citoyen accepterait de voter dans de telles conditions quelle que soit l’élection ? Ce scrutin éliminerait de fait toute une partie de l’effectif qui ne pourrait pas voter par correspondance

La conclusion est sans appel : le ministère de l’intérieur a échoué à organiser les élections professionnelles en DDETS et DDETSPP. Le ministère de l’intérieur persiste néanmoins à maintenir ces scrutins. Il s’agit au mieux d’incompétence, au pire d’un sabotage.